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Rédigé par : Mathieu Leclerc, 15 décembre 2008
(petit-fils de Louis-Philéas)
Rédigé par : Richard Leclerc, 14 novembre
2020 (arrière-petit-fils de Louis-Philéas)
Le premier ancêtre de Louis-Philéas (1873-1953) au Québec est Jean Leclerc (1635-vers 1680), né à Dieppe (France) et marié à Marie Blanquet (1631-1709), originaire d’Ocqueville (France). En 1662, après un court séjour à Québec, ils s’établissent à Saint-Pierre-de-l’Île-Orléans.
En 1873, Louis-Philéas est né à Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans. Il est le fils de François Leclerc (1832-1916) et de Rosalie Ferland (1840-1919), qui se sont unis dans la même paroisse en 1864. Cette famille compte cinq enfants. Louis-Philéas est le deuxième plus âgé de la famille.
Étant une famille nombreuse ne pouvant compter sur le produit de la terre paternelle pour vivre, Louis-Philéas vient très jeune s’établir à Québec, où il choisit de devenir pâtissier. Il apprend le métier à la Biscuiterie Charest localisée sur la rue Saint-Joseph dans le quartier Saint-Sauveur. Subséquemment, il travaille chez McWilliam, une pâtisserie située sur la rue Saint-Jean. Au cours de la même période, son frère François Leclerc (1865-1939) s’installe dans la Capitale-Nationale. En 1905, il fonde avec le soutien technique et financier de Louis-Philéas, l’entreprise Biscuits Leclerc qui est toujours en exploitation.
Au début des années 1900, Louis-Philéas lance sa propre boutique de confiserie au 849, rue Saint-Jean. Il se spécialise dans les pâtisseries à la crème, la fabrication de chocolat et de sucre candi. Lors de la pandémie de la grippe espagnole en 1918, il produit des pastilles au menthol alors très demandées. Vers 1946, en l’absence de relève, Louis-Philéas décide de prendre sa retraite et de fermer son commerce. Depuis, cet espace commercial est occupé par un salon de coiffure et d'esthétique.
Le 15 juin 1897, il se marie à Léa Frenette à la Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec. La croissance de sa famille l’amène à acheter une maison au 11 B, rue Saint-Michel (aujourd'hui rue Antonio-Barette) dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Ils eurent deux filles et six garçons (Émile est décédé en bas âge). Louis-Philéas est décédé le 27 mai 1953. Quant à Léa qui est née à Sainte-Croix-de-Lotbinière en 1870, elle s’éteint à Québec le 16 septembre 1954.
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